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 Petit bilan ou l'hypothèse 

 du script-doctoring quantique 

Après plus de 7 ans d’activité, je dois avouer et tant pis si c’est mal : je suis accro… Oui, pratiquement dès le début, je suis devenu raide dingue de mon activité de script-jardinier, donc de vos scénarios ! (D’où ce slogan improbable que j’ai parfois balancé sur Twitter parce qu’il résume bien mon état d’esprit : « Je vais adorer aimer votre scénario… ».)

 

Lorsqu’on écrit ou que l’on crée, il existe deux états intérieurs bien distincts :

- L’état supérieur : celui où l’on est dans la « zone », dans le « flow » ou encore le « flux », un état second où une force semble nous guider dans un flot de pensées et de gestes absolument justes et authentiques.

- L’état contraire, celui où l’on est « sec », où l’on « réfléchit », où l’on a peur de se lâcher, où l’angoisse de la page blanche sournoisement nous saisit, où tout semble difficile, long et pénible.

En tant que script-jardinier, je suis quasi toujours dans la « zone », c’est un sentiment de puissance et de joie mêlées extraordinaire, et c’est pourquoi, comme tous les auteurs qui connaissent cet état (et ils sont nombreux !), je suis donc accro…

 

Maintenant, sans forfanterie, la question c’est bien sûr : « Pourquoi ? ». Pourquoi est-ce que cela fonctionne si bien ? Pourquoi, dès lors que j’enfile ma casquette en velours grosses cotes de script-jardinier, suis-je « inspiré » ? (Et donc tellement plus que lorsque je travaille sur mes propres scripts…)

 

Passionné de physique quantique depuis plusieurs années, notamment grâce à l’auteur russe Vadim Zeland et son époustouflante série de 5 livres sur le « Transurfing », j’ai appris que notre regard influence notre réalité, nous en sommes, en quelque sorte, les co-créateurs.

 

J’ai peu à peu compris que c’était probablement mon regard sur votre scénario qui m’amenait dans le « flux ». Je pose en effet un regard sur votre script le plus neutre possible, c’est à dire sans peur, sans stress, sans inquiétude, et bien entendu sans jalousie. En revanche, je prends chaque fois connaissance de votre histoire avec la certitude tranquille de pouvoir la faire pousser plus loin, plus haut, plus fort… Même si cela m’étonne à chaque fois, cela ne rate jamais…

Au bout d'un moment, peu avant la dead line - raison pour laquelle, je rends parfois en retard (!) - les pistes, les propositions, les sentiments, les intuitions commencent à affluer : je n’ai plus qu’à les cueillir soigneusement, à les sélectionner et à les mettre en forme le mieux possible.

 

Selon le physicien quantique Amit Goswami, il est probable que le processus créatif soit une expression de la physique quantique. Il raconte aussi qu’en matière de loi d’attraction, un obstacle vient du fait de nous projeter dans un avenir radieux à partir du niveau de l’ego et en vue d’en tirer un avantage personnel.  

C'est sans doute pour cette raison, qu'en tant que script-jardinier, j’ai accès à cette conscience quantique, dès lors que je parviens à m'effacer derrière votre oeuvre et être ainsi - unilatéralement - à son service. (Je n’en tire aucune gloire déjà parce que je ne le fais pas exprès…).  

L’auteur, le réalisateur ou le producteur qui vient vers moi avec son scénario à parfaire pense que je vais lui rendre un important service : il a raison mais le cadeau qu’il me fait en me donnant accès, grâce à son scénario et à sa confiance, à un univers de « créativité infinie » est plus grand encore…

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